Obtenir une analyse chiffrée des risques encourus avec Predictice

26 août 2019

5 min

Alexandra Frelat
Me Alexandra Frelat, avocate en droit social et counsel chez MGG Legal, se penche sur les nouvelles formes de travail et le harcèlement moral. 

Le droit du travail est une des spécialités que vous exercez depuis maintenant 8 ans ; quelles évolutions contentieuses majeures avez-vous constaté en matière de relations individuelles ?

Deux phénomènes sont notables. Il est à la fois possible de constater une judiciarisation des relations individuelles avec des plaintes récurrentes de salariés, même lorsqu’ils sont encore en poste, et dans le même temps une baisse des procédures judiciaires.

Aujourd’hui ce qui est clair c’est que les entreprises comme les salariés favorisent les solutions négociées, et cela en raison de plusieurs facteurs, parmi lesquels l’aléa judiciaire, la durée d’une procédure contentieuse et l’importance des coûts qu’elle peut engendrer.

 

L’entrée en vigueur, en septembre 2017, d’un barème d’indemnisation du licenciement sans cause réelle et sérieuse (article L.1235–3 du code du travail) a également fait évoluer l’appréciation des risques encourus en cas de licenciement. En réduisant l’aléa, le barème facilite les accords amiables et réduit donc la part de contentieux.

Lors de ses interventions, le cabinet MGG Legal prône une approche chiffrée des risques encourus ainsi qu’une totale transparence de sa facturation. Pourriez-vous nous en dire plus sur vos méthodes et votre approche de la relation client ?

Notre approche consiste à fournir à nos clients des solutions globales adaptées aux problématiques business qu’ils rencontrent tout en leur assurant une sécurité juridique qui leur permette d’avancer sereinement.

Notre expertise, notre connaissance du secteur d’activité et des enjeux économiques et sociaux, nous permettent d’être de réels partenaires de nos clients. Notre travail s’inscrit dans la durée ; il s’agit d’accompagner nos clients dans toutes les étapes de leur développement.

Le droit du travail est une des spécialités que vous exercez depuis maintenant 8 ans ; quelles évolutions contentieuses majeures avez-vous constaté en matière de relations individuelles ?

Deux phénomènes sont notables. Il est à la fois possible de constater une judiciarisation des relations individuelles avec des plaintes récurrentes de salariés, même lorsqu’ils sont encore en poste, et dans le même temps une baisse des procédures judiciaires.

Aujourd’hui ce qui est clair c’est que les entreprises comme les salariés favorisent les solutions négociées, et cela en raison de plusieurs facteurs, parmi lesquels l’aléa judiciaire, la durée d’une procédure contentieuse et l’importance des coûts qu’elle peut engendrer.

L’entrée en vigueur, en septembre 2017, d’un barème d’indemnisation du licenciement sans cause réelle et sérieuse (article L.1235–3 du code du travail) a également fait évoluer l’appréciation des risques encourus en cas de licenciement. En réduisant l’aléa, le barème facilite les accords amiables et réduit donc la part de contentieux.

Lors de ses interventions, le cabinet MGG Legal prône une approche chiffrée des risques encourus ainsi qu’une totale transparence de sa facturation. Pourriez-vous nous en dire plus sur vos méthodes et votre approche de la relation client ?

Notre approche consiste à fournir à nos clients des solutions globales adaptées aux problématiques business qu’ils rencontrent tout en leur assurant une sécurité juridique qui leur permette d’avancer sereinement.

Notre expertise, notre connaissance du secteur d’activité et des enjeux économiques et sociaux, nous permettent d’être de réels partenaires de nos clients. Notre travail s’inscrit dans la durée ; il s’agit d’accompagner nos clients dans toutes les étapes de leur développement.

Si ces nouvelles pratiques ne sont pas encadrées, deux phénomènes antinomiques peuvent en découler :

  • les fonctions et missions du salarié peuvent être amoindries et appauvries (lorsque le salarié est isolé, délaissé et moins bien accompagné par l’employeur)
  • ou au contraire, le salarié peut voir sa charge de travail augmenter (absence de communication ou mauvaise communication due à l’éloignement).

Les deux hypothèses peuvent être le terreau d’un accroissement des contentieux relatifs au harcèlement.

Pour pallier ce risque, MGG Legal incite ses clients à se doter d’outils juridiques permettant d’encadrer ces nouvelles formes de travail. Nous dispensons également des formations visant à mettre en valeur les échanges d’expérience, à dialoguer, ainsi qu’à élaborer des solutions concrètes répondant aux problématiques sociales rencontrées.

Pour chiffrer le risque, quelles fonctionnalités de Predictice utilisez-vous et comment ?

Nous avons besoin de trouver des jurisprudences très récentes et pour cela nous utilisons le moteur de recherche de Predictice qui permet de trier efficacement les décisions, que ce soit par juridiction, par compétence territoriale ou en fonction du sens. Il est par exemple possible de rechercher par chef de demande et ainsi de se focaliser sur les dispositifs des décisions.

Pour obtenir une analyse chiffrée des risques encourus, nous utilisons le moteur d’analyse qui fournit des informations statistiques sur les indemnités et les chances de succès d’une action.

Comment communiquez-vous sur l’aléa et le risque contentieux auprès de vos clients ?

Pour chaque cas d’espèce, nous réalisons une analyse légale et jurisprudentielle sur mesure. L’objectif est toujours le même : que le client puisse identifier les enjeux pratiques et ainsi isoler le ou les risque(s) au(x)quel(s) il s’expose.

Nous ne fournissons pas de longue analyse théorique mais des analyses de risques concrètes, chiffrées (à l’aide de tableaux Excel). C’est notamment dans le cadre de cet exercice que nous utilisons les fonctionnalités d’analyse de Predictice, pour avoir une idée des montants accordés par les juridictions.

Le but est de rationaliser le risque au maximum, pour permettre aux clients d’avancer sereinement et en connaissance de cause dans leurs projets.

Quelles évolutions inhérentes au métier d’avocat anticipez-vous à moyen terme (une dizaine d’années) ?

Ce qui est très net c’est que les clients exigent de nous une très grande transparence et prévisibilité. Cela s’accentue nettement et entraîne nécessairement une transformation de nos services, de la manière dont nous collaborons, et bien entendu, une évolution des méthodes de facturation.

L’avocat devient un partenaire commercial qui est associé dès l’origine dans l’élaboration des projets d’entreprise. Il doit être de plus en plus réactif, avoir une véritable connaissance et compréhension des métiers de ses clients et une véritable implication. Dans le même temps, l’avocat doit conserver le même niveau d’expertise et de technicité, de manière à apporter des solutions toujours plus pointues et créatives. Les enjeux sont grands !

Retrouvez tous les témoignages des clients de Predictice en cliquant sur ce lien : https://blog.predictice.com/predictice-avis-temoignages.

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Alexandre Chéronnet

Après une formation d'avocat, Alexandre est devenu directeur de opérations chez Predictice où il aide les professionnels du droit à gagner en temps et en performance.

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